Une femme qui se fait examiner pour une opération cloison nasale

Opération de cloison nasale : mon témoignage

Après des années à souffrir de problèmes respiratoires, j’ai finalement franchi le pas vers une opération de la cloison nasale. Ce parcours, loin d’être anodin, a transformé ma qualité de vie. Je partage aujourd’hui avec vous mon expérience, de la décision initiale jusqu’à la récupération complète.

Pourquoi j’ai décidé de me faire opérer de la cloison nasale ?

Tout a commencé par des symptômes qui perturbaient mon quotidien depuis l’adolescence. Respiration sifflante, nez constamment bouché d’un côté, ronflements nocturnes – mon conjoint peut témoigner ! Ces troubles semblaient s’intensifier avec l’âge.

Lors d’une consultation chez mon médecin traitant pour une énième sinusite, il m’a suggéré de consulter un ORL. Le diagnostic est tombé rapidement : déviation de la cloison nasale importante, probablement due à un choc subi pendant l’enfance dont je n’avais même pas souvenir.

L’ORL m’a expliqué que ma cloison, cette paroi qui sépare les deux narines, était déviée au point de bloquer presque entièrement le passage de l’air d’un côté. Cette malformation expliquait mes difficultés respiratoires, mes sinusites à répétition et cette sensation constante d’être « à moitié enrhumé ».

Après avoir essayé sans succès divers traitements médicamenteux pendant des mois, j’ai pris ma décision : l’opération semblait être la seule solution durable.

Comment s’est dérouler l’opération ?

La septoplastie – terme médical de l’opération de la cloison nasale – s’est déroulée sous anesthésie générale. J’appréhendais énormément ce moment, mais l’équipe médicale a su me rassurer.

La veille de l’intervention, j’ai été hospitalisé pour les examens préopératoires. L’anesthésiste m’a expliqué le déroulement et répondu à toutes mes questions avec patience. Ce qui m’a surpris, c’est la durée relativement courte de l’opération : environ une heure.

Le jour J, après la préparation en salle d’opération, je me souviens simplement de m’être endormi puis réveillé en salle de réveil avec un sentiment étrange mais pas douloureux. Mon nez était tamponné de mèches pour limiter les saignements, ce qui était sans doute le plus inconfortable.

Les suites immédiates ont été moins douloureuses que je ne l’imaginais. Les antalgiques prescrits ont parfaitement joué leur rôle. En revanche, respirer uniquement par la bouche pendant les premiers jours était particulièrement désagréable, surtout la nuit.

Ma récupération semaine par semaine

La période post-opératoire mérite d’être détaillée car elle constitue une part importante de l’expérience :

  • Première semaine : Le plus difficile. Retrait des mèches après 48h (sensation de soulagement immédiat), œdème facial, difficultés pour dormir, nez qui coule constamment. J’ai dû rester chez moi et limiter mes activités.
  • Deuxième semaine : Diminution notable de l’œdème, respiration encore imparfaite mais déjà meilleure qu’avant l’opération. Reprise du travail mais fatigue importante.
  • Troisième et quatrième semaines : Amélioration progressive, disparition des croûtes nasales. Première nuit complète sans réveil.
  • Deuxième mois : Sensation de respiration libre pour la première fois de ma vie, récupération complète sur le plan physique.

Je n’ai pas réalisé immédiatement les bénéfices de l’opération, tant le processus de guérison semblait lent. Pourtant, avec le recul, je mesure l’amélioration considérable de ma qualité de vie.

Les résultats inattendus de mon opération

Au-delà de l’amélioration évidente de ma respiration, cette opération a eu des effets positifs sur d’autres aspects de ma vie :

Ma qualité de sommeil s’est transformée. Je ne ronfle plus – mon conjoint m’en remercie chaque jour ! – et je me réveille véritablement reposé.

Mes capacités sportives ont progressé de façon surprenante. Avant, je m’essoufflais rapidement lors de mes séances de course. Maintenant, j’enchaîne les kilomètres avec une aisance nouvelle.

Côté esthétique, bien que ce n’était pas l’objectif initial, mon nez paraît plus droit, même si l’intervention portait uniquement sur la partie interne.

Les conseils que j’aurais aimé recevoir avant l’opération

Si je devais donner des conseils à quelqu’un envisageant cette opération, voici ce que je dirais :

Prévoyez une période de convalescence suffisante. J’ai sous-estimé le temps nécessaire à la récupération complète.

Investissez dans un humidificateur d’air. La sécheresse nasale post-opératoire est réelle et désagréable.

Ne vous attendez pas à des résultats immédiats. La patience est essentielle, les bénéfices apparaissent progressivement.

Suivez scrupuleusement les recommandations de votre médecin concernant les lavages nasaux. Ils accélèrent significativement la guérison.

N’hésitez pas à consulter à nouveau votre chirurgien si vous avez le moindre doute pendant la convalescence.

Cette intervention a véritablement changé ma vie quotidienne. Si vous souffrez de problèmes similaires, consulter un spécialiste ORL pourrait être la première étape vers un mieux-être considérable.

Je tiens à préciser que ce témoignage reflète mon expérience personnelle. Chaque patient réagit différemment à ce type d’intervention. En cas de symptômes respiratoires persistants ou de douleurs inexpliquées, une consultation médicale s’impose. Mon témoignage ne remplace en aucun cas l’avis d’un professionnel de santé qualifié.

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