L’accessibilité des logements est un problème pour les personnes à mobilité réduite (PMR). Un habitat bien aménagé leur permet de circuler librement, d’accéder facilement aux équipements et de bénéficier d’un cadre de vie confortable. Adapter une habitation pour répondre aux besoins des PMR nécessite toutefois de respecter des règles spécifiques et d’apporter des ajustements dans chaque pièce. Quelles sont donc les solutions pour réorganiser une propriété pour garantir une accessibilité optimale et une sécurité renforcée ? On vous explique tout !
Les normes essentielles pour une maison accessible aux PMR
Les dimensions des couloirs et des ouvertures doivent permettre une mobilité sans contrainte. Une largeur de 90 cm est ainsi requise pour les portes. Vérifiez également que les passages mesurent au moins 120 cm afin d’offrir un espace suffisant pour manœuvrer un fauteuil roulant. Dans les pièces principales, un diamètre libre de 150 cm assure la possibilité d’effectuer un demi-tour en toute simplicité. Les seuils ne doivent quant à eux pas dépasser 2 cm de hauteur.
De plus, prévoyez d’utiliser les rampes d’accès PMR d’Identités par exemple ou de tout autre professionnel du matériel pour personnes à mobilité réduite, lorsque des escaliers sont présents dans le logement. Privilégiez cependant un plan incliné dont la pente n’excède pas 5 %. La pose d’un revêtement de sol antidérapant et homogène limite par ailleurs les risques de glissade et facilite le déplacement. Pour ce qui est des interrupteurs, des prises électriques et des poignées de porte, contrôlez qu’ils sont situés entre 90 et 130 cm du sol pour être atteignables. Enfin, achetez du mobilier et des placards conçus pour permettre une mobilité simplifiée sans avoir besoin de faire un effort excessif.
Quels aménagements pour faciliter la circulation en fauteuil roulant ?
Réorganisez les espaces pour éliminer les obstacles et libérer les passages afin de garantir un accès optimal. Les meubles doivent être espacés d’au moins 90 cm pour permettre la circulation d’un fauteuil roulant. Dans la chambre, un dégagement satisfaisant autour du lit facilite les transferts. La présence de portes battantes peut quant à elle poser un problème en raison de l’espace qu’elles nécessitent pour s’ouvrir. Les modèles coulissants (encastrées ou montées en applique) constituent alors une alternative idéale. Grâce à eux, vous profiterez de plus d’espace et maximiserez l’accessibilité des pièces.
Comme on peut le voir sur ce site, par exemple, l’installation de poignées ergonomiques simplifie par ailleurs leur manipulation. En ce qui concerne l’éclairage, il contribue à l’optimisation du confort et de la sécurité du logement. L’intégration de détecteurs de mouvement permet notamment d’activer les lumières. Cela évite les déplacements inutiles pour atteindre les interrupteurs. L’intensité lumineuse doit être également suffisante pour offrir une meilleure visibilité, en particulier dans les couloirs et les zones de passage.
Comment adapter la salle de bains et les sanitaires ?
La douche à l’italienne est la solution la plus appropriée pour une salle de bains PMR. Sa facilité d’accès permet en effet d’entrer et de sortir sans effort. Le sol doit pour sa part être antidérapant pour prévenir tout risque de glissade. Un siège de douche rabattable fixé au mur garantit par ailleurs un confort supplémentaire. De plus, vérifiez que les toilettes sont adaptées pour simplifier leur usage. Une hauteur incluse entre 45 et 50 cm rend l’assise plus agréable.
Une barre d’appui latérale, montée solidement au mur, apporte un soutien supplémentaire pour les personnes qui ont des difficultés à se relever. Un espace libre d’au moins 80 cm sur le côté des WC optimise la mobilité d’un fauteuil roulant. Pour ce qui est des lavabos, adoptez un modèle suspendu pour dégager la zone sous le meuble et permettre les mouvements. Une hauteur comprise entre 70 et 85 cm assure une utilisation sans contrainte. Enfin, les robinets à levier ou les modèles infrarouges facilitent l’ouverture et la fermeture de l’eau sans effort.